Radiofil magazine n° 93 est paru

Bonjour,

Bonne lecture

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Cordialement

Francois

Bonjour à tous :smiley:

Il y a même la présentation de notre modérateur :wink:

@+

Bernard

Je sais encore compter en binaire: je l’ ai appris au lycée des Pannevelles à PROVINS en cours d’ automatisme :wink:

A +.

C’est comme le vélo…et c’est pas très compliqué

Et pour moi, vu la pédagogie de l’époque, y’avais pas moyen de faire semblant, car cela se serait vu assez rapidement et fatal pour le diplôme.

Bonjour à tous,

Juste une petite précision, le langage de base des machines IBM était l"hexadécimal" pas le binaire et avant l’ASCII et même le BCD, mais tout ça c’ est proche du binaire.

Michel Bostdechez 43 ans d’IBM

Et quand on ne pratiquait pas l’hexadécimal, on avait l’octal !

Pour ceux qui ne connaitraient pas, on regroupe les octets par 3 et on compte de zéro à 377 ce qui équivaut à compter de zéro à 255 en décimal et de zéro à FF en hexadécimal…

. . . qui, comme son nom l’indique, ne dispose que de 8 symboles: 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7.
Le binaire, seulement 2: 0 et 1 et l’hexadécimal 16: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E et F.
Le décimal, vous connaissez déjà !

On peut en inventer autant qu’on le veut

Yves.

Bonjour à tous,

J’ai un doute : le langage de toutes les machines informatiques est le binaire : o le courant ne passe pas, 1 il passe !

L’hexadécimal est une astuce pour lire et écrire le binaire plus facilement : on regroupe les bits par 4, ce qui donne 16 valeurs différentes que l’on code de 0 à F : 0000 = 0, 1111 = F, et toutes les valeurs intermédiaires.

Bien cordialement. Jean-Marc

bonjour,
HEXADECIMAL et OCTAL ne sont pas des langages mais des representations de nombres binaires.
Peut on dire que le binaire lui meme est un langage? c’est plutot une base de numeration a deux etats avec laquelle on peut aussi coder des operations dans ce que l’on appelle le langage machine propre a chaque processeur.
ALGOL, FORTRAN, C et autres sont des vrais langages avec un syntaxe et avec lesquels on peu ecrire des programmes.
Cela me rapelle mon jeune temps ou j’ai debute sur un NOVA1200 (j’ai toujours l’unite centrale) et qu’il fallait charger le BOOT en OCTAL aux cles quand l’orage avait plante la memoire a tores.
Heureux de voir un peu d’informatique ancienne dans la revue, mon article sur mon IBM632 (a tubes!) paraitra peut etre un jour!
Patrick

Bonjour,

On peut même préciser que le langage d’une machine, c’est le langage de son microprocesseur, c’est à dire une suite d’instructions en hexadécimal en général, qu’on écrit dans un langage codé plus parlant du genre :

MOV A,M etc…

Le Fortran, Basic, C, Pascal sont des langages évolués, qui convertissent des suites d’instructions en langage machine barbare.

Avantage : c’est asssez facile de développer des programmes compliqués avec ces langages évolués, programmes qu’on ne saurait pas développer directement en langage machine.

Inconvénient : le langage machine converti est loin d’être optimisé et ces programmes sont beaucoup plus lent que s"ils avaient pu être développés directement en langage machine.

On distingue 2 sortes de langages évolués : les langages interprétés (le Basic par exemple) où on convertit en langage machine au fur et à mesure du déroulé des instructions du langage évolué.

Les langages compilés, où un programme appelé compilateur va transformer ces instructions évoluées en langage machine, et ensuite on exécutera un programme dit « éxécutable » dirctement en langage machine.

Bien cordialement. Jean-Marc

en octal il y avait aussi le PDP8 de digital Equipment si mes souvenirs sont exacts
vs-dec-pdp-8f.jpg

Exact.
C’est sur ce type de machine (en fait un PDB-8S, version économique « série » du PDP-8)) que j’ai fait mes premiers pas en informatique en 1967/68.
Digital avait publié un bouquin très intéressant (« small computer handbook ») permettant à quelqu’un n’ayant jamais fait d’informatique de comprendre le fonctionnement d’un ordinateur et d’apprendre à le programmer.
Il avait également publié un autre bouquin sur l’utilisation de ces machines pour des applications industrielles (« industrial handbook »).
J’avais ces deux bouquins mais ils ont disparu au cours d’un déménagement, cependant j’ai récupéré une version numérisée du « small computer handbook ».

rebonjour,
je voie qu’il y a quelques ammateurs d"informatque epoque dinosaures parmi les radiofilistes!
interesse par une copie du bouquin
j’ai aussi un MITRA 15 en deux baies!
Patrick

L’édition 67/68 peut être téléchargée ici en version PDF:
bitsavers.org/pdf/dec/pdp8/handb … _67-68.pdf

On trouve d’autres versions plus récentes (70 à 73) en tapant « small computer handbook » dans Google.

merci

en parlant de dinosaures il y a celui la
j’ai fait mes premieres armes en informatique sur IBM1130 en fortran
au cours de mes etudes a l’Ecole d’Electicite Industrielle de Marseille
la machine nous avait été offerte la la CCI de Marseille.
thDYA3JD1X.jpg

Nous avions le même à l’INSA de Lyon vers 1965/66.
En fait il me semble qu’il y en avait deux, un pour l’administration (Cobol), l’autre essentiellement utilisé par le dépt mécanique (Fortran).
Au dépt électronique on utilisait essentiellement le PDP-8S (programmation en assembleur).

Bonjour à tous,
Je suis très satisfait que cet article déclenche les passions parmi les anciens informaticiens d’IBM et d’ailleurs.
Je suis d’accord pour dire que les différents codes binaire, octal, hexa et autres, regroupant tous une suite de « 0 » et de « 1 » ne sont pas des langages, mais seulement une manière d’arranger les données…

Patience Patrick, ton article va paraître, car l’informatique doit être diffusée à dose homéopathique dans une revue principalement dédiée à la radio!

Bonjour,
Le lien direct sur le site de Radiofil.com radiofil.com/magazine/magazine.php

Cdt,

Francois

Bonsoir,
Bien qu’étant abonné au club et pas à la revue pour les raisons que j’avais exposé précédemment. Le sommaire de ce numéro et d’autres que j’ai pu apercevoir m’obligent à revoir mon jugement. Par contre, évitez de vous éparpiller dans un domaine qui est à l’opposé de la radio. Je pense qu’il y a suffisamment d’informations sur la toile, aussi, laissez la place à ceux dont c’est la passion.

Néanmoins, bravo à ceux qui ont eu le courage de se lancer à écrire un article sur le système binaire ou IBM632. Je suis moi-même un ancien ingénieur système mais je pense qu’il y a encore tellement de choses à écrire sur la radio. Je trouve qu’un article de Daniel Maignan comme : « Evolution de la radio au seuil des années cinquante » apporte plus d’intérêt que le binaire. Au même titre que celui sur « Un nouveau récepteur de trafic OC ».

Voilà, c’est un point de vue purement personnel sans volonté de polémiquer.

JP