Lampemetre sur PC

J’ai cherché longtemps sur le net, et j’ai trouvé plusieurs montages intéressants et accessibles; mais cependant avec une difficulté de taille pour moi: il fallait développer un logiciel; et ça je ne sais pas faire. Car ceux qui sont passés par là - avant nous - ne publient pas le logiciel qui fait fonctionner leur engin … ???
Je suis en train de terminer un pentemètre manuel dont j’ai trouvé le shéma sur le net; mais je suis d’accord pour participer à une machine plus évoluée; si je peux être d’une utilité quelconque.

Je suis aussi intéressé par la réalisation d’un lampemètre sur PC, ça permettrais je pense de le construire dans un boîtier beaucoup plus petit,. et pourquoi pas intégré dans l’ordinateur ancien ou très souvent il reste beaucoup de place de libre.
Affaire sérieuse à suivre.
J.Claude F5GES

Bonsoir,
en voila une idée intéressante !

j’y ai déjà pensé mais faute de temps j’ai laissé tombé mais c’est vrai qu’à plusieurs sur un projet ça motive beaucoup plus et du temps, on peut s’en libérer.
De plus, je trouve sympa le fait de développer un projet par le bias du net.
Au niveau interface, la liaison série RS232 me parait viable puisque tous les anciens PC en sont équipées, même les MAC si besoin les microcontrolleurs si une version autonome est envisagée.
Pour les PC récents, certains en sont dépourvue mais ce n’est pas un réel problème : il suffit de monter un convertisseur USB-RS232.

Quelques idées pèle-mèle :

Du point de vue technique, en effet la haute tension est délicate à manipuler interfacée à un ordinateur mais une protection de la partie communication suffit à isoler le tout (opto-coupleurs)

3 alimentations programmables seraient nécessaires :
avec les limitations d’intensité réglées en consigne

  • une alternaltive pour le chauffage
  • une continue pour la HT
  • une autre alernaltive pour les valves
    avec retour d’informations (tension, courant)

Pour toutes les lampes, vérification des court-circuits

les mesures proprement dites sur les lampes sont principalement l’intensité anodique et le courant de fuite de grille pour une triode de base.
Pour les pentodes, il faut rajouter la mesure de l’écran ?
Pour les valves, tensions et courant de sortie

temporisation pour attendre la montée en température du tube

matrice de commutation côté platine supports :
→ les contacts analogiques ne seront pas suffisants : relais

base de données côté logiciel facile à implémenter à partir de table récupérées sur des lampemètres existants

« garde-fous » côté interface en cas de bug logiciel.

Voila quelques idées, à développer …

Bonne soirée, Gildas.

Bonsoir, et merci pour l’interet que vous manifestez pour ce sujet.
J’ai bien cru que j’allais devoir ne compter que sur la bonne volonte de Pierre Genet.

Pour ce qui est de l’alim HT, le plus simple a mon avis, serait d’avoir une alim avec plusieurs tensions fixes, regulees par un transistor ballast avec limitation de courant.

50V, 100V, 150V, 200V, et 250V, commutees par le PC

Une alim a decoupage flottante de 0 a 50V serait en serie avec une des tensions fixes au choix, ce qui permettrait d’aller de 0 a 300V sans probleme.

Il est en effet nettement plus facile de faire une alim « propre » quand la plage de tension n’est pas trop large.

De plus, cet arrangement permettrait de tracer la courbe de la lampe automatiquement, en generant une tension grille programmable de -50 a +10V.

Pour le chauffage, en courant continu, on eviterait le transfo multi-tension difficile a trouver, en utilisant le meme raisonnement que pour la HT.

Mais ce ne sont la que des idees, qui ne demant qu’a evoluer en fonction des propositions de chacun.

Merci a toutes les bonnes volontes.

Alain

Gildas, vous prévoyez combien de relais ?? :confused:

pour les relais, je ne sais pas trop encore mais à la louche, vu que c’est le support Noval qui a le plus de broches à ma connaissance, et sachant que la plupart si ce n’est tous les tubes d’un même modèle (à vérifier) ont le même cablage pour le chauffage filament, on doit pouvoir réduire ce nombre raisonnable à 7.

A voir les commutateurs rotatifs d’un 310, par exemple, il faut plus de 7 relais … :confused:

http://www.on4jln.be/mesures/lampemetre/
http://www.klausmobile.narod.ru/projects/pr_02_kmtt_e.htm
http://remy.baligant.net/lampemetre.htm

Un relais de plus serait pratique pour les supports decal ECC2000 par exemple.

Apres il suffira de fabriquer des adaptateurs a la demande, en cas de tube hors norme.

Alain

Merci a F1DKP pour ces liens fort interessants.

Avec toutes ces idees, on devrait pouvoir faire un engin sympa.

Alain

J’ai un autre lien perdu dans un autre ordinateur, que je n’ai pas sous la main, mais le plus intéressant, c’est le russe. Il y a plus de 3 ans que j’en rêve, alors en attendant le numérisé, j’ai construit un pentemètre manuel.

Quelques idées assez générales:

Pour la matrice de commutation, il y a un choix entre 2 types de solution:

1 - commutation manuelle ( 9 selecteurs à 10 positions au maximum comme sur le 310 de METRIX)
Dans ce cas, on peut prévoir une galette supplémentaire par commutateur pour envoyer chaque position choisie au PC (en vue de contrôler ces positions par rapport à un fichier de données sur PC éventuellement avec affichage à l’écran)

2 - Une commande de relais (mécanique ou électronique) à partir du PC.
Dans ce cas, si on veut quelque chose de paramétrable assez universel, il faut certainement plus de 7 relais ( au plus 9 x 10 = 90! si on veut l’équivalent du 310 Metrix)

Les relais peuvent servir pour le test de court-circuit

Pour le tracé de courbe, il n’est pas nécessaire de faire faire tout le travail par le microcontrôleur. Celui-ci ne fait qu’une mesure élémentaire à la fois. Le PC peut envoyer point par point la valeur de la tension réprésentée en absice sur la courbe, et recevoir du microcontrôleur à chaque point de mesure la valeur du courant mesuré en ordonnée. Ces données sont stockée sour forme de tableau de mesure dans un fichier. C’est le PC qui trace la courbe (ou les courbes) avec les axes qui vont bien. C’est lui qui effectue les calculs (de pente par exemple).

Dans ce cas, la liaison série RS232 est simple à gérer.

le PC envoie des commandes (ASCII + octets binaires éventuellement).
-Commandes d’initialisation (type de mesure, paramètres etc…)
-Commande de mesure (le microcontrôleur effectue une seule mesure)
-Commande de fin (arrêt ou nouveaux paramètres tel que nouvelle tension grille apr exemple)

Il reçoit du microcontrôleur:
-en réponse aux commandes d’initialisation: la configuration (position des commutateurs, type de mesure, paramètres etc…)

  • en réponse à chaque commande de mesure, la valeur de cette mesure.
  • éventuellement un code d’erreur en cas de problème.

L’idée est de faire un minimum de logiciel dans le microcontrôleur et de reporter le plus de logiciel possible dans le PC qui est beaucoup plus souple.

Reste la partie électronique

S’il est relativement facile de faire des alimentations à tension variable pilotées par un CDA (convertisseur digital analogique) il est peut être plus délicat de faire les mesures (courant en particulier) étalonnage, précision, protection contre les sur-intensités, commutation automatique de gammes, etc…

La mesure du courant plaque va se faire à travers une résistance de faible valeur à priori choisise en fonction de l’echelle de la courbe.
Toute fois, si la lape est « hors norme » le courant risque d’être beaucoup plus fort que prévu et il y a un risque de griller cette résistance!

Un système de protection efficace s’impose. Sur le 310 de METRIX, il y a un disjoncteur prévu à cet effet. Il est donc utile de prévoir une limitaion électronique qui coupe l’alimentation HT en cas de problème. C’est pas évident à faire, mais il y a certainement des spécialistes chevronnés pour résoudre ce problème délicat.

voilà simplement quelques reflexions sur le sujet qui seront peut-être utiles.

Jacques

Bonjour,

J’ai déjà réalisé un lampemètre connectable sur pc, quelques détails ici: forum.retrotechnique.org/viewtopic.php?t= … lampemetre

Il fonctionne par impulsions, ce qui permet de faire de faire des mesures de 0 à 300V et de 0 à 500mA avec une vingtaine de watts seulement. Il ne lui manque que la tension de chauffage variable et la mesure du courant de grille.
A+

Bonjour!
Je n’avais pas pense au pode impulsionnel, mais je trouve l’idee geniale.

50 Microsecondes, ca me parait un peu court, vis a vis des convertisseurs A/D, afin de n’avoir pas d’erreur de mesure.

Il faut quand meme etre sur d’avoir un courant stable avant de mesurer.

500 Microsecondes (2KHZ) m’inspirerait plus, car on pourrait effectuer la mesure apres 400 Microsecondes. (regime stabilise)

Il suffirait d’espacer un peu plus les impulsion de mesure, et la dissipation ne serait pas superieure.

Seule la vitesse de relevage automatique des courbes serait ralentie.

En tout cas, je pense que l’idee des impulsions est excellente !

A creuser.

Alain

Cette durée a été choisie après différents essais. Dans mon lampemètre la haute tension est régulée mais à faible puissance, ce qui fait que la tension baisse linéairement lors des 50µs de l’impulsion, baisse d’autant plus importante que le courant anodique est élevé. Il faut ensuite un certain temps pour que la ht récupère sa valeur initiale. La récupération prend environ 50 ou 100ms, ce qui est un bon compromis.
Pour palier au problème de la ht non constante j’effectue plusieurs mesures à des instants précis durant la conduction du tube pour déterminer le courant anodique aux tous premiers instants par extrapolation. Chaque sous-mesure est effectuée en 10µs environ avec 10bits de résolution, en 2 gammes (100 et 500mA).

Merci F6FKN de lancer ici cette belle idée.
De rassembler des internautes de bonne volonté autour de ce qui est (qui a été, qui devrait être) l’essence même d’internet, le partage, les compétences de chacun misent aux services de tous.
C’est aussi l’espoir d’une belle et noble alternative au prix des lampemètres traditionnels qui deviennent indécents et ne sont donc plus au service des amateurs mais uniquement de quelques collectionneurs.

MErci pour ces encouragements, qu’il serait equitable de partager avec tous les participants au projet.

Je n’ai rien contre les lampemetres retro, mais il aurait ete dommage de ne rien tenter avec des composants modernes performants.

De plus, une realisation collective sera certainement plus enrichissante pour les les divers participants qu’une bricole solitaire.

Si ce projet arrive a terme, ce qui semble probable, il serait souhaitable de le mettre a disposition des personnes interessees, au moins en ce qui concerne les schemas, et les programmes. (Eventuellement les fichiers du ou des circuits imprimes sous format PDF, ou Gerber.

Mais…

Y’a encore du boulot!

http://jcverdiervalvevinyl.online.fr/Kinky300/kin300FR.html

Bonjour, et merci pour ce lien interessant.

Ce matin, j’ai tire les schemas du projet Russe, qui me plait bien, mais qui utilise des cartes PCI toutes cousues, ce qui ne me convient pas.

La liaison serie me parait plus souple.

Lampemetre d’un cote, et pc de l’autre.

Le projet prend tournure, et si personne n’y voit d’inconvenient, la mesure en mode impulsion me plait beaucoup.

(Petite alim, et pas de degats sur les tubes en cas de depassement)

Bonne bricole.

Alain

à propos du lampemètre russe, je ne savais même pas ces détails car je lis très mal l’anglais.

J’ai encore un lampemètre pas mal et en français (Il y a même un test pour les changeuses de fréquences - à l’aide d’oscillateurs); je l’ai imprimé, mais je ne sais plus où ( sur intenet ) je l’avais trouvé. Indiquez-moi votre adresse internet, et je vous l’envoie en direct.