Quelques idées assez générales:
Pour la matrice de commutation, il y a un choix entre 2 types de solution:
1 - commutation manuelle ( 9 selecteurs à 10 positions au maximum comme sur le 310 de METRIX)
Dans ce cas, on peut prévoir une galette supplémentaire par commutateur pour envoyer chaque position choisie au PC (en vue de contrôler ces positions par rapport à un fichier de données sur PC éventuellement avec affichage à l’écran)
2 - Une commande de relais (mécanique ou électronique) à partir du PC.
Dans ce cas, si on veut quelque chose de paramétrable assez universel, il faut certainement plus de 7 relais ( au plus 9 x 10 = 90! si on veut l’équivalent du 310 Metrix)
Les relais peuvent servir pour le test de court-circuit
Pour le tracé de courbe, il n’est pas nécessaire de faire faire tout le travail par le microcontrôleur. Celui-ci ne fait qu’une mesure élémentaire à la fois. Le PC peut envoyer point par point la valeur de la tension réprésentée en absice sur la courbe, et recevoir du microcontrôleur à chaque point de mesure la valeur du courant mesuré en ordonnée. Ces données sont stockée sour forme de tableau de mesure dans un fichier. C’est le PC qui trace la courbe (ou les courbes) avec les axes qui vont bien. C’est lui qui effectue les calculs (de pente par exemple).
Dans ce cas, la liaison série RS232 est simple à gérer.
le PC envoie des commandes (ASCII + octets binaires éventuellement).
-Commandes d’initialisation (type de mesure, paramètres etc…)
-Commande de mesure (le microcontrôleur effectue une seule mesure)
-Commande de fin (arrêt ou nouveaux paramètres tel que nouvelle tension grille apr exemple)
Il reçoit du microcontrôleur:
-en réponse aux commandes d’initialisation: la configuration (position des commutateurs, type de mesure, paramètres etc…)
- en réponse à chaque commande de mesure, la valeur de cette mesure.
- éventuellement un code d’erreur en cas de problème.
L’idée est de faire un minimum de logiciel dans le microcontrôleur et de reporter le plus de logiciel possible dans le PC qui est beaucoup plus souple.
Reste la partie électronique
S’il est relativement facile de faire des alimentations à tension variable pilotées par un CDA (convertisseur digital analogique) il est peut être plus délicat de faire les mesures (courant en particulier) étalonnage, précision, protection contre les sur-intensités, commutation automatique de gammes, etc…
La mesure du courant plaque va se faire à travers une résistance de faible valeur à priori choisise en fonction de l’echelle de la courbe.
Toute fois, si la lape est « hors norme » le courant risque d’être beaucoup plus fort que prévu et il y a un risque de griller cette résistance!
Un système de protection efficace s’impose. Sur le 310 de METRIX, il y a un disjoncteur prévu à cet effet. Il est donc utile de prévoir une limitaion électronique qui coupe l’alimentation HT en cas de problème. C’est pas évident à faire, mais il y a certainement des spécialistes chevronnés pour résoudre ce problème délicat.
voilà simplement quelques reflexions sur le sujet qui seront peut-être utiles.
Jacques