Tolérances sur caractéristiques lampes

Les transistors ne m’intéressent pas dans ce sujet, bien lire au début, je souhaitais tester des tubes « NOS ».

A tout! comme ça c’est simple, comme tu dis :mrgreen:
(le courant d’écran, grille, pente sont donnés pour un débit nominal et pour des tensions plaque, écran ainsi que polarisation donnés par le constructeur)

Je crois que le sujet est épuisé en ce qui me concerne. 8)

Plus récemment j’ai testé un ECL82 neuf au U61, la triode était à 100% et la pentode à 70%

J’ai souvent constaté que les différences entre résultats attendus et mesures était du même écart en %tage entre courant d’anode et pente.

Faut pas réver, a plus ou moins 10%, sur TOUS les paramètres comme dit la souris, c’est déjà très bien.
Les tubes neufs ne faisaient pas mieux !

Va y avoir du déchet, tu peux me les envoyer pour que je les détruise sans polluer la nature :laughing:

Yves.

Bonsoir,

Pour les tubes spéciaux, la fourchette de tolérance est donnée dans le datasheet:

viewtopic.php?f=1&t=247038&hilit=tol%C3%A9rance&start=135#p394167

Avec l’explication dans les docs RT:

viewtopic.php?f=1&t=247038&hilit=tol%C3%A9rance&start=150#p394204

Pour les tubes courants… la doc du U61 donne la fourchette d’acceptabilité.

Bonsoir
Pour le U61 que je ne possède pas j’ai son inférieur le 310 qui déjà pour les évaluations courantes est amplement suffisant…
La seule difficulté rencontrée a été pour trouver une ECC82 parfaite pour remettre en état un 745 Métrix après un contrôle des triodes pente et courant identique il a fallu en éliminer plusieurs en lampes neuves.
Cdt
Roger

Bonjour
tubebooks.org/Books/intro_To … _Tubes.pdf

En fait, c’est assez logique, la pente étant la dérivée du courant anodique par rapport à la tension de la grille de commande.

Notons en passant, que le Métrix U61B n’est pas capable de mesurer la pente. Soit, il faut lui adjoindre un 661, soit il faut faire plusieurs mesures et faire soit-même le calcul y affairant. Mais avec la quantité de mauvais contacts habituellement rencontrés avec cet appareil… :angry:

Un paramètre important, souvent passé sous silence, est le courant de la grille de commande. La plupart des lampemètres se limitent à insérer une résistance en série dans le circuit de la grille de commande. Ils appellent alors cela le test du vide. Un point, c’est tout. Ce test est bien trop primitif pour pouvoir donner une indication vraiment utile. Bien sûr, si le courant de plaque monte sensiblement en appuyant le bouton, cela montre que quelque chose ne va pas. Souvent, cela indique seulement que le tube oscille. Dans ce cas, toute indication est futile, tant que cette oscillation n’aura pas été maitrisée. S’il n’oscille pas et que le courant monte notablement, le vide est certainement mauvais. Toutefois, s’il l’on prenait un peu plus de soin dans la mesure de ce courant de grille, on pourrait encore trouver d’autres défauts.

Diverses possibilités, donc: Ebay, le con coin, ce forum (« cède… », « gros lot de …, pas de MP », etc. :laughing:

Un avis personnel, comme d’habitude.

Douces salutatioms grillées !

Bonjour,

Andrè,
Je te débarrasse gratuitement de tous les tubes (audio), neufs (NOS) testés en delà de la fourchette -10% / +10% et jusqu’à -25% / + 25%…
Et même s’ils ont déjà été utilisés un peu, ce n’est pas grave.
Je paye le port… :slight_smile:

:mrgreen:

Je ne crois pas que le U61 soit capable de fournir le moindre courant de grille 1 et à fortiori de le mesurer :neutral_face:

Yves.
P.S. Pour les tubes rejetés par André, je rapelle que c’est moi le premier qui ai proposé de l’en debarasser :mrgreen:

Non…

Le tube ne va pas se mettre à osciller à l’insertion de la résistance dans g1 (au contraire…)

Il arrive qu’un tube oscille, c’est facile à identifier via le « test du vide », un tube qui oscille débite trop. L’insertion de la résistance dans le circuit de grille de commande va donc faire baisser le courant anodique.

Et pour un tube qui présente un mauvais vide, c’est l’inverse.

Il est donc aisé avec ce test « basique » d’identifier une oscillation ou un tube qui a un mauvais vide et Il n’y a aucun risque de confondre les deux.

Tout cela est d’ailleurs très bien documenté dans le mode d’emploi.

6bm8-lab.fr/phpBB/viewtopic.php? … lation#p93

Bah, laisse moi en un peu ! :laughing:

Merci Georges pour cette appétissante table des matières !

Surtout le chapitre 10, « Comment augmenter la durée de vie des tubes »… :wink:

Je n’ai pas pu trouver le chapitre « comment faire augmenter le prix pour les audiophiles ? » Ai-je mal cherché ? :open_mouth:

Douces salutations à rechercher… !

Vous êtes taquins :smiley:
Ceci dit sur ce site , vers la fin de la liste, on trouve un tas de choses intéressantes sur les tubes , c’est la qu’on s’aperçoit qu’ils ont le dos large et ne sont plus à quelques pour cent près quant aux fameuses caractéristiques militaires des tubes JAN , elles incluent même la solidité de l’emballage …
tubebooks.org/technical_books_online.htm

Pour calmer les fantasmes des coupeurs de milliampères en quatre, on peut rappeler que les tubes étaient assemblés à la main et que quand on connait l’influence de la distance grille-cathode sur la pente, on comprend pourquoi les fabricants ne donnaient pas les tolérances, mais les caractéristiques d’un tube « typique » qui était censé refléter l’état de leur production…

Merci à René de nous avoir montré que pour les tubes dits professionnels, le cahier des charges concerne davantage la résistances aux chocs et à l’accélération, et le nombre d’allumages supportés par le filament !

J’ai lu le bouquin dont parle Georges « Getting the most of your vacuum tubes » il est excellent et il explique entre autres 2 choses que j’ai retenues : la maintenance préventive et le test systématiques des tubes sur des équipements est préjudiciable à la durée de vie des tubes (démontage et remontage pour test des tubes entrainent beaucoup de casse) et la seconde, qu’il vaut mieux sous-chauffer les filaments que les sur-chauffer, même dans la limite des 10% généralement admis…

Bonne lecture ! :wink:

Excellents bouquins, plein d’enseignements, en bonne place dans mes documents ! La tension de chauffage est un facteur dont l’importance est bien souvent sous-estimée. Les documents d’EIMAC insistent pourtant beaucoup sur ce point important. Dans le cas d’un oscillateur, un chauffage très stable est très important pour une bonne stabilité en fréquence.

À titre d’exemple, les spécifications militaires concernant la 6AU6WC.
6AU6-mil1ss952.pdf (188 KB)
Douces salutations bien chauffées !

Et pour continuer sur la tension et le courant de chauffage, cet extrait de l’introduction du manuel technique RTC 1968/69 sur les tubes de réception.
Dans le texte, système des limites hybrides pour les anglophiles « design maximum rating system » se défini comme suit (extrait)
« les valeurs données sont les limites concernant les conditions d’utilisation applicables à un tube moyen d’un type déterminé; elles ne doivent pas être dépassées dans les pires conditions probales. »
Bonne journée
MD
Cat RTC 68-69 .pdf (178 KB)

Bonjour

Un sujet qui me soûle c’est bien toutes ses précisions sur les caractéristiques pointues des loupiottes, en hifi pour les esgourdes difficiles… audiophiles convaincus soit ? , pour nos vieilles radio ça n’a aucune utilité .
Au premier coup d’œil pour un technicien briscard il peut voir si le tube est neuf, sa boite n’est pas une garantie si c’est le cas il l’utilise avec quelques mesures sans se compliquer l’existence, pour l’occasion idem !
De notre belle époque il n’y avait aucun de ses appareils : analyseurs, lampemètres et autres dans la majorité des magasins avec SAV. les mieux pourvus avaient l’oscilloscope …
Cdt
Roger

Bonjour,

Rien n’empêche d’alimenter g1 par une autre source (celle prévue pour Vg2 par exemple), donc en positif avec courant de grille.
Tout dépend du contexte (tube à mesuré et but de la mesure.)

Le getter (littéralement « piège à gaz » ou « dégazeur » est toujours actif tant qu’il n’a pas été saturé ou que le tube n’a pas pris l’air.

Il ne faut pas confondre, la petite rondelle qui sert à créer le getter avec le getter lui-même. C’est une erreur souvent faite et malheureusement colportée par l’internet.
Le getter est le dépôt brillant dans le tube. La petite languette ou rondelle est le réservoir qui sert à créer le getter.
Une fois que le dépôt a été vaporisé, il reste actif, il n’y a aucune raison qu’il change.

D’ailleurs, on trouve cela dans les bons manuels:

Quant au dégazage dont parlait Yves:

C’est bien réel, je l’ai constaté sur les tubes anciens qui n’ont jamais été utilisés. Est-ce de la dégradation ou des résidus de la fabrication… je ne sais pas.
Dans ce cas, le tube présente un léger courant de grille qui va s’atténuer et s’éliminer après un certain temps de fonctionnement modéré.
Rien à voir donc avec la cathode.