Tubes les plus recherchés en HiFi ?

Bonsoir à tous,

Je trouve que cette liste, qui me semble être une bonne base de référence, est aussi le reflet d’une bonne dose de courage de JJG, les « spécialistes » lui ayant aussi pas mal pollué le sujet, dans la bonne humeur, bien sûr :smiley:

Je garde cette liste dans un coin, merci pour la synthèse.

Patrick

salut à tous

au milieux de ce beau déballage manque tout de même à mon sens deux ref assez incontournables en terme de qualité et de plus ma foi fort pas trop chères si on veux pas du NOS à tout prix ( et en dépit du bon sens ) j’ai nommé : en puissance 350B ; en pré-amp : 7025 . ça coûte pas forcément plus mais là, on se pose plus de question sur la musicalité… à défaut de s’en poser sur leur côté hifi… :laughing: :laughing: :laughing:

donc avec du bol j’en trouverai peut être… à Clamart

bon week à tous :wink:

edit : tant qu’à faire vu le salon il peu être très opportun d’amener des 6146B et des 572B … en HF radio c’est recherché et ça se vend très bien; on fait d’ailleurs de délicieux ampli hifi avec ces tubes…

Bonsoir,

En effet, c’est mieux de voir ça à Clamart, ici on ne vend rien il me semble :unamused:
Sinon, en fait il faut demander des 6L6 ++ et des ECC83 ++
ça devrait le faire :laughing:

Patrick

Bonjour à tous,
J.J. GRANSARD, je ne sais pas si vous êtes lecteur de la revue RADIOFIL.
SI non, et aussi pour ceux que cela intéresse, Michel DELUZ y a rédigé une série d’articles intitulée « Construisez un amplificateur HIFI avec votre vieux matériel ».
Lorsque l’on lit cette étude, on comprend que ce monsieur n’est pas un fantaisiste.
La publication s’étale entre les n°24 (2008) et 38 (2010).
Dans le n° 29 (nov-dec 2008), il récapitule la liste des tubes finaux (puissance), pilotes (drivers) et préampli. qu’il a sélectionnés, dans des tableaux, en fonction de certaines caractéristiques.
Personnellement, je trouve son étude sensationnelle et, si vous ne possédez pas ces tableaux, je peux vous scanner les pages susceptibles de vous être utiles. Cela vous aidera peut-être a enrichir votre liste par quelques références de tubes qui n’ont rien d’excentrique ou d’exotique :unamused: .
Bon dimanche à tous :wink:
J-F.

Bonjour,

Merci à JPG pour ce rappel. Je vais essayer de retrouver ces magazines.

Le but de ce sujet est d’aider les nouveaux exposants de Clamart, qui ont des tubes à céder, à faire une sélection pour ne pas apporter un volume trop important.
Il y a sans doute encore des milliers d’amplificateurs à tubes en service, et il faut donc beaucoup de tubes pour la maintenance.

Les réalisations à partir de schémas sur Radiofil sont intéressantes, mais vont concerner uniquement quelques personnes, sauf peut-être celle avec le nouveau TU101 qui utilise des tubes classiques.

JJG

Bonsoir à toutes et à tous

@JJ Gransard
Je n’imagine pas un seul instant que des amateurs éclairés acheterons des tubes de production ancienne sans savoir s’ils sont toujours dans leurs spécifications.

Un tube ancien à la vente doit être vérifié et sa pente mesurée à au moins un point de polarisation tel que spécifié dans la datasheet du constructeur.

Par exemple, une ECC83 Philips doit avoir une pente de 1,6mA/V pour Vp=250V et Ia=1,2mA, à +ou- 10 %.

Sans ces informations sur l’état du tube, vous n’attirerez que quelques gogos.

Avez-vous traité cet aspect de la vente ?

Jacques

Bonsoir,

Certains vendeurs vérifient les tubes proposés.
La bourse existe depuis 2008, et je n’ai pas encore observé de remarques à ce sujet.

JJG

Complément:

Je laisse le soin aux spécialistes de vous répondre sur la tolérance de la pente d’une ECC83.

jjg

Pour les tubes à usage grand public, aucune tolérance n’est spécifiée concernant les caractéristiques des tubes. On s’accorde habituellement à considérer, qu’elles sont de l’ordre de ± 25 %. Pour les tubes de qualité spéciale, ou version militaire, le constructeur indique clairement les limites, mais pas pour toutes les caractéristiques. Ce n’est que dans le cas de tubes à usage militaire, qu’il existe souvent des spécifications détaillées avec des tolérances pour de nombreux paramètres.

Douces salutations hors limites !

À titre d’exemple, les spécifications concernant la 6AU6WC.
6AU6-mil1ss952.pdf (188 KB)

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai évoqué +ou- 10 % que pour la pente…

bonsoir
je vais répondre une nouvelle fois malgrès les nombreux articles que j’ai dèjà publié sur le sujet y compris dans le bulletin de radiofil pour remettre les pendules à l’heure du moins je l’espère .
Tolérances fabricants sur le débit cathode des lampes électroniques.

Personnellement, je vais résumer mes échanges sur ce sujet qui est révélateur de toutes les ambigüités qui existent et sont transmises sur ce sujet depuis des décennies et que j’ai déjà essayé de vous expliquer.
Pour résumer : A l’origine des premières fabrications, l’émission des électrons provenait d’un filament de tungstène ou composé de différentes structures de métaux émissifs comme le thorium (revoir les articles détaillés dans des bulletins précédents des clubs ou des forums) et déjà indiqués dans ces sujets.
Les problèmes de qualité d’émission étaient mal contrôlés mais peu importe rappelez vous que pour régler
les paramètres on jouait sur un rhéostat qui réglait la température du filament d’où son émission…ca y est
vous y êtes.? Les tolérances données par les fabricants étaient floues à x %, je ne rentrerai pas plus dans ces détails.

Puis évolution des filaments. Ils sont devenus les éléments chauffants de vraie cathode ( à chauffage indirecte) cela a nécessité des valeurs plus précises pour les températures. En effet, les oxydes composants la structure émissive des cathodes imposaient des fourchettes d’émission beaucoup plus resserrées pour garantir les spécifications.
Les tolérances données à cette époque étaient de 30% c’est-à-dire (+ ou – 15 ) .Il faut reconnaître que dans les vieux manuels tels que : RCA, Général Electric puis Valvo, Mullard, Tunsgram, Fotos que tous ont reproduit cela n’était pas très explicite et peut être même volontaire ? Ces ambigüités ont toujours courts ! Il n’y a qu’à voir le commentaire de certains collègues et documents récents et révélateurs relevés sur un manuel Métrix et transmit par un autre collègue ( plein pot…25 à 30 ) et encore quand on ne dit pas sans aucune réflexion ( + ou – 25 à 30% ) vous voyez vous ! Des systèmes qui fonctionneraient correctement avec des dispersions de 60 % crête /crête ?
Vous voyez la réaction de nos amis audiophile qui recherchent des réglages aux 1/10 ?

Soyons réalistes, depuis l’avènement des cathodes à chauffage indirectes et ce n’est pas récent, les caractéristiques ont été très resserrées et l’étaient toujours quand toutes les grandes sociétés fabriquaient des lampes. Quand je travaillais à la CSF et Thomson, nos spécifications étaient de l’ordre de 10% c/c en sortie production. Pour les clients les tolérances étaient plus larges de l’ordre de ( + ou - 10% max ) pour les paramètres d’utilisation contractuels.

Je veux bien croire qu’aujourd’hui le savoir faire soit perdu, que d’autres pays éloignés fabriquent ces lampes, que la qualité des oxydes employés ne soit pas au top, que certains trichent en diminuant les espaces cathode/ grille pour compenser et avoir des bons débits. (Oui, oui il y en a !)
C’est du marketing, puisque des utilisateurs achètent des lampes caractérisées par exemple à 72 ou 75 ma comme des 6L6 et choisissent les lampes qui font artificiellement 80 à 85 ma à la mesure !!!.
Mais ce n’est pas tout il faut voir les autres paramètres qui sont modifiés et hors spécifications dédiées.
Un autre point les lampes dites militaires ou sécurisées. Ces lampes étaient fabriquées avec des structures renforcées pour résister aux vibrations, être moins microphoniques, avoir des durée de vie supérieure (qualité des oxydes et traitements thermiques différents) et pour les toutes dernières fabriqués il était demandé des tests en IEM. !!
Mais les lampes dites grands publics pour reprendre l’expression employée dans un fil ci-dessus ne sont pas ou ne doivent pas être dégradées pour autant .Elles peuvent venir de pays exotiques et devraient respecter les caractéristiques correspondant à leurs références.
Comme références du sérieux de l’époque quand vous mesurez certaines lampes des années 35/40 que vous les trouvez à quelques % des caractéristiques d’origine, avec un bon vide, il y a de quoi être admiratif, connaissant les difficultés de l’époque et des limitations technologiques relatives.
Voila, je me suis fais l’avocat du diable !! Mais vous me pardonnerez j’espère, passionné des lampes,
des mesures sur celles-ci, ainsi que sur nos chers radios et amplificateurs je crois que vous me comprendrez.
Michel Martin CHCR 1400 et Radiofil 1619 ; article tolérances émission.

Par exemple, une ECC83 Philips doit avoir une pente de 1,6mA/V pour Vp=250V et Ia=1,2mA, à +ou- 10 %.
Vous voulez que je vous dise ? J’utilise ce tube depuis les années 60, et je ne me suis jamais amusé à ce genre de mesure.Et en plus de 50 années de dépannage, je ne me souviens pas avoir eu la moindre remarque à ce sujet, que ce soit des tubes neufs ou de récupération.
J’en déduis, comme eu dit mon maitre Georges Brassens, que les gens ont des oreilles de lavabo. Je dirais que peut-être, j’ai eu beaucoup de chance ! :smiley:

Bonsoir

Heureusement que M Martin est là…

@Terrahertz
Je ne citait l’ECC83 que comme exemple pour illustrer mon propos. J’aurai peut être dû choisir un autre tube que vous n’avez jamais utilisé.

Je ne comprend pas ce que vous dites « J’en déduis, comme eu dit mon maitre Georges Brassens, que les gens ont des oreilles de lavabo ».

Vraiment sur ce forum, le niveau des échanges vole de plus en plus bas.

Je partage totalement le point de vue d’Eric Verdier émis qq posts plus haut.

Jacques

C’ est quand même dommage que, dés qu’on exprime un sentiment différend, un désaccord ( qui porte sur la technique, bien évidemment ! ) , voire une simple observation, aussitôt, on vient nous expliquer que le niveau est de plus en plus bas ( ça doit faire à peu prés 10 ans que je lis cela !!)
Pour en revenir à mon observation, c’était juste pour dire que je dis, bien évidemment, il faut de la mesure, sans quoi rien n’est possible. Mais je me marre quand même un peu quand je vois qu’on annonce des poutiémes de mV, et centiémes de dB, et des nanoampéres sur un site qui se veut essentiellement amoureux de vieilles radio.
Ce débat sur l’audiophilie commence à dater, et on y rencontre toujours les mêmes niaiseries, comme la rondeur d’un son ou la chaleur d’une basse ( ce qui m’a toujours fait rire ), alors que la plupart de ces spécialistes ne savent même pas se servir d’un oscillo de base !!
Je me souviens d’un débat passionné autour des jacks 6.35 qui étaient dorés ( et supposés être mille fois supérieurs à ceux qui n’étaient que nickelés ) Vous me direz que ça fait causer ! La preuve …

Et si on faisait la liste des tubes les moins utilisés en audio ?

Bon , je sort avant que ça ne dégénère :laughing: :arrow_right:

Veuillez bien excuser mon imprécision. La valeur, que j’avais indiquée, se réfère à ce qui est considéré comme un tube en bon état. Ce n’est pas la tolérance de tubes neufs sortant de l’usine. Comme nous le savons, au fil du temps, les caractéristiques des tubes changent.

Douces salutations volant au bas niveau du forum ! :smiley:

Bonjour
Suite aux premières infos, plusieurs personnes qui me connaissent bien m’ont demandé de répondre sur les points suivants en sachant que toutes les lampes que je propose sont testées et garanties :
1/pourquoi des différences sur des lampes identiques quelles soient d’un même lot de fabrication ou de lots différents .
2/comment mesurer facilement la qualité de lampes pour pouvoir la garantir ?
je peux répondre individuellement à chacun mais pourquoi ne pas partager avec les autres qui suivent ce fil ? ma seule crainte , je ne voudrais pas les saouler car ce n’est pas facile de résumer cela en quelques lignes sans risquer en plus des commentaires désagréables. Pourtant je ne souhaite que partager des connaissances professionnelles.

1/ les caractéristiques des lampes : le débit entre autre est fonction du montage initial des électrodes de la lampe sur un gabarit mécanique lors de sa fabrication . A l’origine il y avait aussi la dextérité du monteur. Par la suite tout est devenu automatique mais il y a toujours des tolérances donc des petits écarts que l’on retrouvera plus tard. Par la suite, il y a l’étuvage, les traitements thermiques et les formations cathodes des lampes . Il y a encore des petites différences inévitables. Tout cumulé, cela explique les tolérances sur le débit + ou – 15% max afin d’éviter le rejet lors du contrôle final mais ces écarts restent souvent très rares voir très inférieurs. Cela était la règle à l’époque jusque dans les années 60 au maximum pour les lampes mais a continué jusqu’à nos jours pour tous les tubes de grande puissance en RF et hyperfréquence .
2/ Mesurer le Débit et test qualité des lampes récentes à chauffage indirect :
Pour ces lampes le pouvoir émissif des cathodes est très abondant et très supérieur au pouvoir de capture de l’anode dans les conditions normales d’utilisation. La charge d’espace de ces lampes est très importante. D’autre part une inertie supplémentaire est apportée par le fait du chauffage indirect et de la présence du fourreau qui porte la substance émissive. Ces lampes ont des durées de vie importantes et une grande stabilité dans la tenue de leurs caractéristiques si on respecte les recommandations du constructeur.
Le test de qualité est facile de différentes façons, mais nous utiliserons un lampemètres après tout c’est fait pour cela. Réglons la lampe en suivant les spécifications du constructeur. Entre autre, la tension de chauffage filament indiquée .Après de nombreux tests c’est la tension qui garantie le meilleur fonctionnement de la lampe et sa durée de vie optimale.
Pour cette tension de chauffage, et les hautes tensions indiquées nous notons un courant d’anode « Ia »donné qui doit correspondre aux indications constructeur avec une tolérance maximum de + ou - 15% mais pour connaître vraiment la qualité cela ne suffit pas . Pour se faire, faisons varier en plus ou en moins de 10 par exemple la tension filament, Le courant « Ia » ne doit pratiquement pas varier et s’il le fait cela doit être très lentement. Dans ce cas votre lampe est parfaite. (Vous prélevez les électrons sur la charge d’espace). Si la variation est plus importante et plus rapide c’est le symptôme que votre lampe est fatiguée.(La charge d’espace est limite ou presque insuffisante vis-à-vis du prélèvement de l’anode mais la lampe est toujours fonctionnelle.) Si la variation ne présente pas d’inertie et qu’elle est de nature significative (> que 10. la lampe est bien malade et ses caractéristiques sont dégradées : pente, résistance interne ou impédance par exemple) ce qui ne veut pas dire qu’elle ne remplit pas encore une partie de son travail. Elle n’est pas encore HS ! Cependant les circuits associés seront désadaptés.
La lampe est dans une phase de vieillesse prononcée et sera bientôt complètement pompée.
Amitiés à tous les passionné de radio, de lampes, et de BF.
Michel

Bonjour,

C’est une très mauvaise habitude de mesurer les tubes uniquement sur le débit.
La pente est beaucoup plus significative et importante.

Ci-dessous extrait du data 6922 / E88CC Philips tube SQ
6922 accuracy.jpg

On y trouve le point étalon (12,5 mA / V) et la fourchette d’admissibilité du tube neuf: 10,5 - 15 mA / V.
Ce qui nous fait en pourcentage: -16% / + 20% par rapport au tube étalon. Ceci étant pour un tube SQ en sortie d’usine après triage.

Il est évident que pour les tubes plus ordinaires, les tolérances étaient plus élevées.

D’ailleurs, de ma propre expérience, environ 15 000 tubes testés, certains types de tubes (notamment les tubes à forte pente) sont bien au delà des tolérances citées par RCA et Métrix.

Tolérances mesures.jpg

Image2.jpg

Bonjour

merci Michel Martin, votre exposé est très clair.

Le paramètre à vérifier particulièrement en plus du courant Ia dans les conditions que vous exposez est la pente.

C’est sur elle qu’on compte…