Devinette

Pas du tout !

errare humanum est, sed perseverare…
Pour remplir le tube avec un gaz et contrôler sa pression ? ou inversement pour maintenir un vide (très) poussé ? Ou encore pour recuellir la potion magique distillée par le tube :unamused: ?
Michel

Le seul cas à l’odeur similaire que j’ai approché est de provoquer des plasmas dans un cyclotron au moyen d’un klystron de 2 KW. C’était aussi du Varian. Mais là l’ampoule n’est manifestement pas un klystron même tout petit.

Bonjour ON5MJ,

Si vous avez approché un cyclotron vous avez du voir d’assez près le « Chnabotnitz » il sert a mesurer quelque chose de très important dans le fonctionnement du cyclotron.

Amicalement

Rémy

bon, je me risque , une jauge à vide ? :unamused:

Bonsoir,

Je crois que l’on va arrêter la…
Deux personnes on trouvé
A. Debordes qui m’a donné immédiatement la solution par mail privé.
et Wagtbtoobz sur le post.

C’est effectivement une jauge a vide ( pour ultravide ) de type Bayard Alpert.
Elle utilise le principe de la mesure du courant grille d’une triode qui est une fonction inverse du degré de vide.
On la fixe par la bride métallique sur l’enceinte ou l’on veut mesurer le vide.

image002.jpg

Le principe de la disposition des électrodes est donné par le schéma ci dessus

Le signe ~ après les tensions n’indique pas alternatif mais approximativement.
L’électrode mentionnée collecteur portée a un potentiel négatif -30V est en fait la grille de la triode
L’électrode mentionnée grille est la plaque portée a un potentiel positif de 150V
Cette disposition est faite pour éviter toute variation du courant plaque lorsque le potentiel de grille varie ce qui linéarise la fonction courant grille ( collecteur )/ degré de vide ( le tube n’a évidemment pratiquement aucune possibilité d’amplification avec une telle disposition et forme d’électrodes°

J’ai d’autre curiosités de ce genre si les devinettes vous amusent…

Bien amicalement

Rémy

Ça ressemble beaucoup à une jauge à ionisation…

Bonjour Pierrot,

Elle fait effectivement parti de la famille des jauges a ionisation dont voici les principaux types :

La Bayard Alpert est la representante du système dit a cathode chaude, mais il en existe d’autres types.

Pour ce qui est des systèmes a cathode froide on peut citer la Penning et la magnetron inverse.

Toutes ces jauges fonctionnent sur le principe de l’ionisation des atomes ou molecules du gas residuel et la mesure ce courant ionique.
Chaque système a ses avantages et inconvénients : sensibilité et etendue de la mesure, robustesse, sensibilité aux pollutions , resitance aux fausses manips, etc…

La Bayard Alpert ne resiste pas ou très mal à une erreur de manipulation, par exemple mise a l’air libre accidentelle et cela malgré la protection automatique filament qui eteint celui ci des que le vide atteint un niveau critique. Par contre elle resiste bien aux pollutions gazeuses et retours d’huile, il suffit de passer en mode chauffage des electrodes pour qu’elle retouve des caracteristiques. Sur certains modèles ouverts on a même la possibilite prevue par le fabricant de changer le ou les filaments.

La Penning et la Magnetron inverse resistent bien aux mises a l’air libre accidentelles, mais mal aux pollutions gazeuses et retour d’huile, il faut démonter la jauge et repolir au « mirror » toutes les pieces, puis tout degraisser, cuire au four sous azote si la jauge n’a pas de chauffage integré, remonter et c’est reparti comme neuf.

Les gammes de mesure de ces jauges sont presques identiques avec un petit avantage a la Bayard Alpert en ultravide, elle sont en général etalonnées pour l’azote comme gaz residuel, d’autres gaz peuvent fausser la mesure, ex : hydrogène , vapeur d’eau, etc…

Amicalement

Rémy

Merci Rémy, pour ces informations intéressantes sur ces tubes peu connus…

Ça aussi c’est une lampe :laughing:
Certain doivent connaitre
DSCN8545.JPG

bonsoir

je sais mais je me tais :mrgreen:

Facile

Si c’est ce à quoi je pense ,celui la est un haut de gamme qui se règle avec un palmer,d’autres n’ont qune vis qui déforme le chapeau.
Tiens j’écris en gras,comment revient-on au normal ?

Jean-Luc et Jacques , je savais que vous saviez :laughing:
Adams , vous avez juste aussi :wink:
PS , pour moi , ce n’est pas en gras

C’est un oscillateur et l’autre côté du biniou montre un guide d’onde. Environ 50 mW de sortie et un iris sur le guide d’onde.

L’autre coté du bignou , cache de protection enlevé
Vous avez gagné ( toute ma considération )

Bon , faut trouver plus dur maintenant :mrgreen:
DSCN8550.JPG

Fastoche …lol: :laughing:

Pour ceux qui savent :laughing: :laughing: ( et vous avez l’air nombreux , surtout chez les OM’s )
Parce-que si je fait voir ça à mon voisin , il vas pas trouver :mrgreen:

of course :mrgreen:

Bonsoir,

Facile pour les OM ,il ne reste plus qu’a nommer exactement le « Chnabotnitz »
Et expliquer son mode de fonctionnement assez intéréssant d’ailleurs.
Un schéma interne du tube ?
je le poste sans dire ce que c’est ?

Enfin des posts ou on vois des trucs sortant de l’ordinaire…si cela continue je sens que l’on va bien s’amuser et s’instruire.

Amicalement

Rémy