Devinette

Bonsoir,

Pour faire avancer le « Chnabotnitz »

C’est un tube fait de façon curieuse, a l’envers des tubes classiques : grille au centre qui ressemble a une cathode entourée par une anode qui ressemble une grille et enfin tout a l’extérieur les filaments …

L’un de vous a déja trouvé.

Amicalement

Rémy

Sur le tube Varian il est marqué ionization. Je connaissais surtout les klystrons, magnétrons, tubes à champs croisés et tubes à ondes progressive de cette marque (je les ai représenté aux Benelux) mais là j’ignore de quoi il s’agit.

Il y a aussi du Monsieur Barkhausen la-dedans !

Bonjour,

il y en a qui commencent a approcher, mais cest pas encore tout a fait ça…
Autre indication

A quoi peu bien servir la bride metallique ?

amicalement

Rémy

Allez, je me lance ! Guide d’ondes ? mais sur un tube en verre non blindé… Refroidissement forcé ?
Sinon, je donne ma langue au chat. Celui d’Alain :mrgreen: .
Michel

Bonjour,

Désolé rien a voir avec les microndes :frowning:
Le Chat d’Alain va se regaler d’autant plus qu’il connait la solution : :wink: D .

Encore un petit coup de pouce : un tube qui debouche dans l’enveloppe verre : pour y faire passer quoi ? ( autre que des microndes ) :question:

Amicalement

Rémy

Pas du tout !

errare humanum est, sed perseverare…
Pour remplir le tube avec un gaz et contrôler sa pression ? ou inversement pour maintenir un vide (très) poussé ? Ou encore pour recuellir la potion magique distillée par le tube :unamused: ?
Michel

Le seul cas à l’odeur similaire que j’ai approché est de provoquer des plasmas dans un cyclotron au moyen d’un klystron de 2 KW. C’était aussi du Varian. Mais là l’ampoule n’est manifestement pas un klystron même tout petit.

Bonjour ON5MJ,

Si vous avez approché un cyclotron vous avez du voir d’assez près le « Chnabotnitz » il sert a mesurer quelque chose de très important dans le fonctionnement du cyclotron.

Amicalement

Rémy

bon, je me risque , une jauge à vide ? :unamused:

Bonsoir,

Je crois que l’on va arrêter la…
Deux personnes on trouvé
A. Debordes qui m’a donné immédiatement la solution par mail privé.
et Wagtbtoobz sur le post.

C’est effectivement une jauge a vide ( pour ultravide ) de type Bayard Alpert.
Elle utilise le principe de la mesure du courant grille d’une triode qui est une fonction inverse du degré de vide.
On la fixe par la bride métallique sur l’enceinte ou l’on veut mesurer le vide.

image002.jpg

Le principe de la disposition des électrodes est donné par le schéma ci dessus

Le signe ~ après les tensions n’indique pas alternatif mais approximativement.
L’électrode mentionnée collecteur portée a un potentiel négatif -30V est en fait la grille de la triode
L’électrode mentionnée grille est la plaque portée a un potentiel positif de 150V
Cette disposition est faite pour éviter toute variation du courant plaque lorsque le potentiel de grille varie ce qui linéarise la fonction courant grille ( collecteur )/ degré de vide ( le tube n’a évidemment pratiquement aucune possibilité d’amplification avec une telle disposition et forme d’électrodes°

J’ai d’autre curiosités de ce genre si les devinettes vous amusent…

Bien amicalement

Rémy

Ça ressemble beaucoup à une jauge à ionisation…

Bonjour Pierrot,

Elle fait effectivement parti de la famille des jauges a ionisation dont voici les principaux types :

La Bayard Alpert est la representante du système dit a cathode chaude, mais il en existe d’autres types.

Pour ce qui est des systèmes a cathode froide on peut citer la Penning et la magnetron inverse.

Toutes ces jauges fonctionnent sur le principe de l’ionisation des atomes ou molecules du gas residuel et la mesure ce courant ionique.
Chaque système a ses avantages et inconvénients : sensibilité et etendue de la mesure, robustesse, sensibilité aux pollutions , resitance aux fausses manips, etc…

La Bayard Alpert ne resiste pas ou très mal à une erreur de manipulation, par exemple mise a l’air libre accidentelle et cela malgré la protection automatique filament qui eteint celui ci des que le vide atteint un niveau critique. Par contre elle resiste bien aux pollutions gazeuses et retours d’huile, il suffit de passer en mode chauffage des electrodes pour qu’elle retouve des caracteristiques. Sur certains modèles ouverts on a même la possibilite prevue par le fabricant de changer le ou les filaments.

La Penning et la Magnetron inverse resistent bien aux mises a l’air libre accidentelles, mais mal aux pollutions gazeuses et retour d’huile, il faut démonter la jauge et repolir au « mirror » toutes les pieces, puis tout degraisser, cuire au four sous azote si la jauge n’a pas de chauffage integré, remonter et c’est reparti comme neuf.

Les gammes de mesure de ces jauges sont presques identiques avec un petit avantage a la Bayard Alpert en ultravide, elle sont en général etalonnées pour l’azote comme gaz residuel, d’autres gaz peuvent fausser la mesure, ex : hydrogène , vapeur d’eau, etc…

Amicalement

Rémy

Merci Rémy, pour ces informations intéressantes sur ces tubes peu connus…

Ça aussi c’est une lampe :laughing:
Certain doivent connaitre
DSCN8545.JPG

bonsoir

je sais mais je me tais :mrgreen:

Facile

Si c’est ce à quoi je pense ,celui la est un haut de gamme qui se règle avec un palmer,d’autres n’ont qune vis qui déforme le chapeau.
Tiens j’écris en gras,comment revient-on au normal ?

Jean-Luc et Jacques , je savais que vous saviez :laughing:
Adams , vous avez juste aussi :wink:
PS , pour moi , ce n’est pas en gras