Premiers "transistors" sur le marché français en 1957

Bonjour,

Il y a aussi cet appareil de 1958:

radiomuseum.org/r/generale_e_mirage.html
JJG

Merci beaucoup pour ce schéma JJ Gransard
Je vois voir pour en acheter un probablement. On dirait un plan de « nuova electronica »
Je ne sais plus si ça existe encore…

Si si… Je confirme, le tube était pompé on ne devinait la trace que dans l’obscurité totale et il a été régénéré.
Ceux qui l’ont fait n’y croyaient pas trop mais ils ont réussi .
Hélas je n’étais pas présent.

bonsoir
je possède ce petit poste « Mirage » sur la commande de CV il est marqué M Dassault ,je ne sais pas si c’est Marcel Dassault !
l’étui est gainé en cuir le mien a un peu souffert!
salutations Jean-Luc

Bonjour les amis.

Il me semble bien avoir dépanné ce type de poste dans les années 60, un autre grand constructeur était CROUZET il fabriquais aussi du matériel PRO pour le grand public.

Amitiés JP

Il s’agit d’un objet publicitaire commandé par Dassault aviation.
Voir le lot 434 sur ce catalogue:

issuu.com/artcurialbpt/docs/2466/43
JJG

Bonjour à tous.
Suite du feuilleton sur le SOLISTOR.
Dans le N° 73 de Décembre 1956 de Radio Pratique, il y un article sur le premier récepteur Francais équipe de Transistrons et réalisé sur circuit imprimé, fabriqué par Radio-France, le « SOLISTOR ».
Dans la même revue N°78 de Mai 1957 un autre article sur le solistor avec photos des chaines de montage de l’usine de LEVALLOIS.

la pizon bros translitor 500 verte…
Belle conception mais design qui ne doit pas plaire à tout le monde!



Cher Hector,

À moi, ce design plait beaucoup ! Si un échange était possible, ce serait bien volontiers. Voyez mon site.

Cher Jean, je n’ai pas l’intention d’échanger cette radio à moins que vous me proposiez une rareté japonaise…
Au départ, je la trouvais belle mais je l’ai rangé à coté d’une autre cousine, verte (et du japon)…là il m’ai apparu ses défauts, trop carré, trop pointue, ça manque de finesse.
Sinon, le saviez vous? C’est la seule radio française que les collectionneurs « du reste du monde », canadien, américains, japonais…ect recherchent avec les ted saint germain : son prix sur eBay.com tourne autour de 600 euros!
J’ai eu celle-ci pour quelques euros sur LBC :slight_smile:

Alors que c’est justement ce qui me plait dans ce modèle, son côté « cubiste », taillé à la hache…
Malheureusement, je n’ai pas de rareté nippone, mais sait-on jamais ?

Tout n’est qu’histoire de patience Jean: Vous trouverez cette radio, c’est sûr. Son boitier est bien fait, solide, résiste aux UV et au temps qui passe…Pour vous faire patienter, regarder cette émission si vous ne l’avez pas vu, « le temps de la radio sur LCP » en replay.
lcp.fr/emissions/270940-les- … e-la-radio

Bonjour les amis collectionneurs. Je tenais à poster sur ce vieux sujet un solistor innhabituel. Mais je voudrais d’abord vous dire que sous ce nouveau pseudo (un peu prétentieux c’est sûr :blush: ) se cache « hector ». Un piratage de ma boite mail m’a obligé de créer un nouveau compte…
Pour revenir à ce solistor, c’est un modèle de pré-serie N°658, sur les 820 fabriqués à l’été 1956. Une radio à la mauvaise réputation car dès sa sortie, 160 postes étaient déjà de retour en SAV. Les photos suivantes permettront aux amateurs de visionner les différences avec le solistor « classique »: le boitier pour piles, la fixation du circuit et enjoliveur doré sur le boitier bois. et puis aussi la forme de ces premiers transistors.
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et la photo du boitier classique : solistor-serie3.jpg

La fixation de l’enjoliveur doré avec les vis à tête lisse sans emprunte de tounevis
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Sur le modèle classique, ces 4 vis servent aussi à fixer le circuit électronique, pas sur ce modèle de pré-serie.
Une vue aussi sur le carton qui évite les courts circuit entre electronique et grille de haut-parleur
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Le carton est remplacé par un plastique soufflé sur les modèles ultérieurs…
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la différence du dessus des 2 versions :
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solistor-serie1.jpg
et une vue sur ces premiers transistors francais :
solistor-preserie8.JPG

Pour cette radio de pré-serie, j’ai récupéré toutes les pièces du modèle original sauf le boitier bois, totalement fichu. Et j’ai glissé le tout dans un boitier bois identique et intact d’une radio solistor mais qui n’était pas un modèle de pré-serie…les puristes vont crier au sacrilège :smiley:
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Pour finir cette présentation, un extrait du livre « un homme de liberté ; itinéraire de la vie d’Abel Farnoux » de Jean-Michel Riou
solistor-1.PNG
solistor-2.PNG

Merci pour cette très intéressante rétrospective. « La production à grande échelle, ce n’était pas notre point fort » - dit l’auteur du livre. C’était hélas vrai de la plupart des constructeurs radio et audio français !
Presque toute la production avait un côté « prototype » quand on ouvrait et observait la « tripaille ». Même des marques en principe haut de gamme en HI-FI, je pense par exemple à Filson, Cabasse, Gaillard, Esart, etc., pouvaient, une fois le capot soulevé, montrer des châssis « pliés à la pince », une visserie disparate, des connecteurs baroques… Pourtant, ça marchait pas mal, et parfois même très bien.
Pour les portables à transistors, il me semble que ce n’est que vers la fin des années 60 que la production a pris un aspect plus industriel et « sérieux ».

Bonjour,
Je viens de trouver (déjà dans technique ici) un Technifrance à transistors avec fréquences marines. Un châssis de radio à lampe avec des supports de transistors, on voit bien la transition entre deux mondes.
A+
DSCN1624.JPG

Bonjour,

Effectivement ce modèle représente bien cette transition qui a été plutôt longue pour cette marque car cette ancienne caisse issue d’un petit modèle portatif à lampes a été utilisée pour des postes à transistors, tout de mêmes assez gros et lourds pour l’époque, jusqu’en 1961.

Quant à la production française assez significative de ce genre de récepteur à transistors, je pensais que l’année 1957 était celle qu’il fallait retenir mais je viens trouver que le Arel « Solistor 455 » figure dans le Grand-Livre dès l’année 1956.

Cordialement.

Patrick.

À ce propos, il y a une intéressante étude ici:

https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2004-2-page-118.htm#no4