Lampemetre sur PC

Superbe réalisation Gabriel ! J’aimerais bien en avoir les détails … :wink:

Ce lampemètre est un prototype et il est monté avec des éléments modulaires, si l’ alimentation actuelle de 30 volts ne suffit pas on peut la remplacer sans difficulté où alimenter en externe en utilisant les douilles banannes de la face avant. les alimentations UIII et UIV ne sont pas suffisante avec 300 volts, j’ai utilisé des transfos du commerce qui délivrent 2 X 120 volts mais les modules sont capable de gérer 400 volts sans problème. Je joint les photos de l’intérieur.
Gaby
Cablage.jpg
Interieur.jpg

J’ai déjà donné les schémas des alimentations BT 0…30V, schéma publié
dans la revue Elektor n°54… dont on peut aussi limiter le courant avec montée lente en tension.

Pour les tensions supérieures à 30V, il suffit de faire du 100 V redressé puis traverser un TL783CKC , régulateur réglabe par un potentiomètre de 10k monté en rhéostat de 1,2V à 120V / 300 mA, schéma itentique au LM317 1,2V 40V)

La version du lampemètre DJ2006 dont le schéma a été publié sur ce forum , décrit ces deux types d’alimentation.

Important : isoler cette alimentation de la masse générale…faire un couplage à la masse en cas de besoin.

Jacques DUDORET

Bonsoir
Jacques Dudoret à ecrit:
Pour les tensions supérieures à 30V, il suffit de faire du 100 V redressé puis traverser un TL783CKC , régulateur réglabe par un potentiomètre de 10k monté en rhéostat de 1,2V à 120V / 300 mA, schéma itentique au LM317 1,2V 40V)

1,2V / 300mA à partir de120V,cela fait 36W dans le régulateur !!!
L’avez vous vraiment fait fonctionner dans ces conditions?

Pour des tensions supérieures ( 400v ),il y a aussi le VB408.
Clmt
VB408.pdf (164 KB)

La puissance dissipée maximum admise est de 2W sans dissipateur et 20 W avec dissipateur 4° C / W. En cas de dépassement, on déleste le circuit intégré par un transistor. Voir document joint page 3-90

Ce circuit admet un courant max de 700 mA
Parmi les tubes à filament d’une tension supérieure à 20V on trouve dans la série P avec un courant de 300 mA une tension max de 42 V, dans la série U à courant de 100 mA une tension max de 75 V et dans la série numérique des courant de 90 mA pour Vf = 117V (117L7), 100 mA, 150 mA et 300 mA. Il faut savoir que le régulateur aura à dissiper que la puissance non pas absorbée par la charge, mais uniquement la puisssance ( U x I) définie par la différence de tension entre l’entrée et la sortie, donc maxi quand la tension de sortie est au minimum comme l’a fait remarquer M. Chevalier.

Le circuit proposé est limité à 40 mA en courant.

Jacques DUDORET
TL783.pdf (424 KB)

bonjour,
Pour les relais il en faut plus que 7 en effet dans un lampemetre il y a au minimum:
Une masse commune alims
Deux fils pour le chauffage filament (pour les tubes a chauffage direct)
Une alim HT plaque
Une alim TH ecran
Une alim Grille
Tout cela a aiguiller vers les neuf broches du support de lampe et eventuellement le « teton » au sommet de la lampe, cela demande 5 relais par broche de lampe (pour pouvoir relier la broche a l’une des 4 alimentations ou a la masse) cela va chercher dans les 50 relais.
On peu un peu simplifier en reflechissant un peu a certains compromis mais il en reste malgé tout au minimum une quarantaine.
Voir la complexite de la filasse de commutation dans un lampemetre.
C’est cela qui m’a fait toujours reculer a reconcevoir un lampemetre…
A moins que je ne me trompe ?

Amicalment

Remy

Pour un aiguillage manuel à commutateur rotatif, on est limité à 2,5A en courant. A cet effet, je dispose d’un circuit imprimé double face sans trou métallisé dimension 202 x 140 mm pour concevoir un bloc de combinaison à 14 voies et 12 voies (9 voies insuffisant).

En automatique, on peut utiliser des relais uniquement sur les circuits de puissances (chauffage filament) et les voies négatives (double polarisation, indispensable dans les tubes double pentodes à tension d’écran commune aux deux sections.
Pour les trois HT, je verrais bien un couplage par diodes et un contact relais dans chaque colonne (broches) soit 4 x 12 relais au total.

Il est intéressant de pouvoir coupler deux filamenst en série par un bus commum indépendant et isolé de toutes autre sources (cas de la 6C33 par exemple 12,6 V / 3,3 A ou 6,3 V / 6,6A)

Chaque élément (bobine relais + diode) peuvent être insérés au croisement d’une matrice X/Y bufférisés par transistor (PNP -colonnes) et (NPN - lignes) facile à commander par PC

Jacques DUDORET

La solution avec matrice de relais m’inspire depuis fort longtemps.
Le plus economique dans ce cas se situerait dans l’utilisation de relais 24V, car leur utilisation industrielle permet de faire des achats bon marche (lots complets sur EB, par exemple.)
De plus, il est facile de les commander soit en manuel, soit a travers des registres a decalage, pour un pilotage PC, solution particulierement tentante.

Ca merite reflection… :unamused:

Il n’ya que deux types de relais à considérer : pour commuter des courant de l’ordre de 3 à 5 A (en position stable c’est à dire commutation effectuée avant mise sous tension) donc à retenir dans la façon d’appliquer la tension générale et les tensions de commutation ( deux temps différents avec un état à considérer)
Le second type ne commute que des courant faible inférieur à 100 mA … le seul point à considérer est l’isolement bobine vis à vis des contact relais.

Il peut être fait emploi de photo coupleur entre matrice PC et circuit lampemètre…
( à méditer).
Jacques DUDORET

Chez Electronic Diffusion, on trouve des relais miniatures entre 0,75 euros et 1,5 euros … elecdif.com
pour matrice 11 lignes x 14 colonnes coût 115 euros… 14 commutateurs avec boutons de commande coût 51 euros…

éventuellement , carte centronic parallèle prise DB25 coût 30 euros.

surface employée pour 154 relais = 253 mm x 210 mm

Jacques DUDORET

Pour la liaison PC, je prefere de loin une liaison serie, moins contraignante qu’un cable parallele.
Cote lampemetre, un simple PIC 16F877, avec quelques pages de programmation, et une poignee de circuits logiques + buffers a collecteurs ouverts pour les relais, et l’affaire est faite.
Le programme du pic ne pose aucun probleme.
Par contre, j’aimerais bien pouvoir utiliser egalement ce lampemetre en traceur de courbes automatique, ou toute l’intelligence serait sur le PC.
Il faut donc gerer les differentes alims du lampemetre, et recuperer les donnees, toujours sur le meme port serie.
J’essaie de faire le tour de toutes les contraintes, avant d’ecrire le soft.
On pourrait meme deriver sans grosse difficulte vers un essai dynamique de la lampe sous test en la mettant dans une situation reelle d’utilisation. (mesure du gain en alternatif, essai en mode triode pour les pentodes, etc).
Les pics se reprogramment a volonte, et laissent la possibilite de faire evoluer l’appareil au fur et a mesure des ameliorations souhaitees.
La trame RS232 peut etre allongee au fur et a mesure pour y inclure de nouvelles commandes.
Si l’on part d’un modele simple avec matrice de relais, il sera facile de le faire evoluer dans le temps, au fil des idees.
Le premier bloc a construire, a mon avis serait une alim HT programmable de 30 a 400V, pilotee par un mot binaire. (le mot est envoye dans un convertisseur D/A, qui restitue une tension de reference destinee a asservir l’alim HT.)
Avec un DAC 10 bits, l’on aurait 1024 pas pour aller de 30 a 400V.
C’est largement suffisant.
Le meme principe est applicable a la tension d’ecran, et a la polar.

Toute idee constructive sera la bienvenue.

Alain

Pour F6K…, comment envisagez-vous le passage du recueil de combinaison …via PC pour piloter le lampemètre.
J’ai élaboré une base de données de 35.000 lignes pour tous types de tube où on trouve des tensiosn filaments s’échelonnant entre 0.6V … à 117 V, et quelques unes en 250V, courant 50 mA à 3A, quelques cas avec 5 ampères pour la 6336A, 6,6A pour une 6C33…

A cet effet, le recueil format METRIX est mis en format PDF … où une recherche rapide se fait à l’aide « recherche avancée », on a tout de suite le code qui s’affiche ainsi que les équivalences exactes (ex: 6U8 / ECF82) par exemple.

A partir de cette même base, j’ai établi un programme « base de données » avec liste déroulantes / boite « edit » où on écrit le nom du tube à rechercher : dans cette phase, la liste se positionne au fur et à mesure que le nom se complète … au « finish », on a toutes les caractéristiques électriques complétées par le plan du culot, le type de culot, (environ 250…), éventuellement la photo du tube ou un schéma d’application.

Si besoin, je vous envoie l’introduction (format pdf) de cet ouvrage que je ne peux mettre ici, son volume dépassant 1,5 Mo.

Jacques DUDORET

Il est tout a fait possible de recuperer les parametres de votre base de donnees sur le PC, et de s’en servir pour conditionner directement le lampemetre pour les essais que l’on prevoit de faire. (brochage, combinaisons, tension Maxi absolue, pour servir de butee a l’alim variable, tension filament, etc…)

Pour mettre toutes ces idees dans le bon ordre, ca demande quand meme un bon moment de reflection.

Pour les tensions de chauffage, je pensais a plusieurs alim fixes independantes, de differentes tensions, commutees en serie suivant le besoin, assistees d’une alim variable pour faire l’appoint.
(alim variable 0 a 15V, + fixe 12V, +fixe 24V, +fixe 100V).
En commutant ces alims en serie en fonction des besoins,on peut obtenir toutes les tensions voulues entre 0 et 150V.
67V, par exemple donnerait 100V-(24V+7V).
L’alim variable 0 a 15, et la 24V sont commutees dans ce cas en opposition de phase, et leurs tensions respectives se soustraient donc a l’alim 100V. (bien sur, ca n’est qu’un exemple, car il exite bien d’autres possibilites.)
Il est aussi possible de fixer une reference de courant de chauffage, a laquelle le lampemetre serait automatiquement asservi, ce qui eviterait de s’occuper de la tension.
On pourrait ainsi demarrer a 50 mA, et le lampemetre ferait monter graduellement la tension de maniere automatique, jusqu’a la limite transmise par le PC de commande.
Les appels de courant importants avec un filament froid seraient minimises dans ce cas.

Pour les 6S33S, il faut utiliser les 2 filaments en serie, sous 12,6V.
Le courant maxi ne depasse pas 4A dans cette configuration.
(Je les utilise par paires, sous 24V, ca reduit les pertes ohmiques.)

Il est imperatif d’eviter les transfos speciaux.
Provenance industrielle bon marche seulement (Reproductivite).

A suivre…

Dans la revue elektor, il y a une alimentation programmable de moyenne puissance dont on peut s’inspirer … dans ce cas, et ayant déjà contacté la revue, il suffit d’inscrire dans le descriptif la source du schéma …

Sur le plan transfo, (réalisation particulière), c’est le nombre de sortie qui augmente le prix et non les tensions spécifiques à reproduire.

Pour le transfo chauffage filament, il suffit d’avoir deux alim 0…30, (c’est le cas dans mes dernières versions 2006 et 2008 )30…120V. Couplage série, asservissement en courant par la partie 0…30V) Montée graduelle de la tension (schéma elektor n° 54) Pour asservir ces tensions, il faut savoir que la référence de la commande tension est la tension de sortie et non le 0 V d’où transfert données à effectuer par photocoupleur entre PC et la partie lampemètre.

Pour passer à la réalisation, il faut d’abord définir un synoptique du lampemètre et un chronogramme de fonctionnement pour le PC tant en données directe et retour … il faut penser à protéger l’alimentation du lampemètre en cas de surcharge. Il suffit d’insérer dans le retour HT une bobine de relais (6V) délesté par une résistance (à définir ) qui s’enclanchera à une certaine intensité … un contact s’ouvrira dans la boucle des commandes relais attente-mesure. Il reste un contact de libre pour renvoyer une information au PC .(voir schéma DJ2006 sur le forum)

A votre disposition pour plus amples informations.
Pour traceur de courbes, essayer « vaccutrace » sour Google pour d’autres inspirations.
Jacques DUDORET

En voila des idees qu’elles sont bonnes.

En ce qui concerne les differentes limitations en courant, l’idee de base comportait une consigne de maxi dans le fichier sur PC.

Le courant est mesure reellement sur le lampemetre, (convertisseur A/D pour filament, ecran, anode), et si l’une des valeurs depasse le (maxi theorique ), alors les alims HT du lampemetre se coupent.
Bien sur, il reste possible de changer ces consignes a volonte depuis le PC qui doit recuperer les mesures.

L’isolement par opto-coupleurs, ne serait necessaire que pour les alims flottantes.
La liaison serie entre le PC et le lampemetre utiliserait un cable serie ordinaire.

Bonne meditation :wink:

messieurs les specialistes quel est votre avis technique sur cet appareil vu sur ebay LAMPEMETRE ULTRA COMPACT ALIMENTE PAR PILES OU BATTERIE
Numéro de l’objet : 380030863491. Bravo pour toutes vos recherches et merci pour tous ces renseignements. cordialement, Vincent.
6d72_1.JPG

Difficile de donner un avis sans connaitre le schéma de cet instrument…

Dans tous les cas, il faut des sources HT et de polarisation pour faire des mesures sur un tube … et des voltmètres et ampéremètres pour mesurer tensions ou intensité, sans oublier l’alimentation des filaments gourmand en intensité dès qu’on arrive dans les tubes de puissances.

Jacques DUDORET

[IP:212.95.75.–]

Bonsoir

Je cherche à identifier l’appareil ci-joint. Il est équipée de 5 lampes 1T4 et d’un casque. Le bloc de bobinage est enfigeable, la seule référence est MCRI.
Merci d’avances

Salutations cordiales

p. zeissloff [Patrice Zeissloff]
16043_3506.jpg

[IP:213.166.197.–]

Cela serait aimable de votre part de bien vouloir faire un gros plan sur le cadran de droite ainsi que la face avant …
Merci . [Gérard]

[IP:81.49.132.–]

C’est peut etre un des recepteurs anglais destiné aux radio de la résistance en 1940-1944.
Daniel [Daniel F1TAY]